Pour la première année , 10 ruchers sont suivis dans le cadre de l’observatoire pour l’étude des facteurs qui expliquent les variations de la miellée sur tournesol. Pour de plus amples informations, voir le site de l’ADAAQ
POUR VOIR LES COURBES, CLIQUER SUR LE RUCHER.
|RUCHER A01 | RUCHER B02 (pas de courbes de poids) |
|RUCHER C03 | RUCHER D04 |
|RUCHER E05 | RUCHER F06 |
|RUCHER G07 | RUCHER H08 |
|RUCHER I09 | RUCHER J10 |
Nota bene : l’ensemble des graphiques sont présentés sous forme de « boites à moustaches » (boxplots) ; pour une illustration de la lecture de ce genre de graphique, cliquer ici.
Les figures qui suivent, présentées en tableaux par rucher, résument les mesures à l’échelle des ruchers. Ces résultats sont décomposés en 5 catégories :
|RUCHER A01 | RUCHER B02 |
|RUCHER C03 | RUCHER D04 |
|RUCHER E05 | RUCHER F06 |
|RUCHER G07 | RUCHER H08 |
|RUCHER I09 | RUCHER J10 |
|RUCHER A01 | RUCHER B02 |
|RUCHER C03 | RUCHER D04 |
|RUCHER E05 | RUCHER F06 |
|RUCHER G07 | RUCHER H08 |
|RUCHER I09 | RUCHER J10 |
|RUCHER A01 | RUCHER B02 |
|RUCHER C03 | RUCHER D04 |
|RUCHER E05 | RUCHER F06 |
|RUCHER G07 | RUCHER H08 |
|RUCHER I09 | RUCHER J10 |
|RUCHER A01 | RUCHER B02 |
|RUCHER C03 | RUCHER D04 |
|RUCHER E05 | RUCHER F06 |
|RUCHER G07 | RUCHER H08 |
|RUCHER I09 | RUCHER J10 |
nota bene 1 : dans le titre de ce graphique, «CO» veut dire «couvain operculé» ; désolé pour la confusion avec le CO=couvain ouvert des graphique précédent
nota bene 2 : le test de significativité n’est basé que sur 20 valeurs par rucher ; il s’agit donc plutôt d’une “indication” (ou une tendance) que d’une validation.
|RUCHER A01 | RUCHER B02 |
|RUCHER C03 | RUCHER D04 |
|RUCHER E05 | RUCHER F06 |
|RUCHER G07 | RUCHER H08 |
|RUCHER I09 | RUCHER J10 |
|RUCHER A01 | RUCHER B02 |
|RUCHER C03 | RUCHER D04 |
|RUCHER E05 | RUCHER F06 |
|RUCHER G07 | RUCHER H08 |
|RUCHER I09 | RUCHER J10 |
Variation du gain de poids par rucher sur l’ensemble de l’observatoire en 2015 ; cliquer ici.
Les variations très importantes entre les ruchers témoignent d’une année complexe. Cette complexité ne peut pas être déduite directement des mesures faites sur les colonies. Ces très grandes différences suggèrent que les colonies n’ont pas adopté la même stratégie en arrivant sur le tournesol. La très grande majorité des colonies arrivaient du chataignier et ont été installées avec un peu de retard par rapport à la floraison. Comme la levée des tournesol avait été très étalée à cause de la pluie, la ressource disponible autour des ruchers étaient vraisemblablement très différentes d’un emplacement à l’autre.
Une remarque : on a coutume de dire que la miellée s’arrête quand le gain de poids se stabilise. Mais cette stabilisation veut seulement dire que les colonies ne font plus de réserves au-dela de ce qui est nécessaire par jour et ne ramènent à la ruche que ce qui est nécessaire pour l’entretien du couvain et des nourrices ou des abeilles d’intérieur. L’activité de récolte est encore importante, la ressource est bien présente. Si la ressource manquait, le poids des colonies diminuerait comme on le voie quand le mauvais temps prive les colonies de butinage pendant plusieurs jours (voir une exemple sur lavande ici)
Lorsque l’on regarde séparément la prise de poids en corps (voir ici) et en hausse (voir là), on constate que dans presque la moitié des ruchers, indépendamment de leur gain total, il y a une perte de poids en corps (les gains en hausse suivent de très prés les gains totaux). Ceci suggère encore une fois que certaines des colonies arrivées sur tournesol ont profité de cette miellée pour se réorganiser autant que pour faire des réserves…. et quelquefois pour seulement se réorganiser.
la structure des populations
On s’attachera surtout à comparer les différents composants de la populations entre la description de début et la description de la fin de l’observatoire. Notons que la date de la description de la fin de l’observatoire est bien postérieure à la fin de la miellée (stabilisation du gain de poids). C’est une contrainte de personnel qui nous a fait attendre que l’apiculteur récolte pour décrire les corps en fin d’observatoire.
Le fait le plus marquant est la baisse du couvain fermé entre le début (ici) et la fin de l’observatoire (là) ; dans le même temps, le couvain ouvert augmente entre le début (ici) et la fin de l’observatoire (là). On suppose donc qu’il y a eu un ralentissement de la ponte en milieu de miellée et que la ponte est repartie un peu avant l’observation de fin d’observatoire. On imagine que les colonies, après avoir suivi une stratégie de constitution de réserves, ont adopté un mode plus conservatif en reconstituant la population. On ne note pas de variations du nombre d’abeilles entre le début (ici) et la fin (là) de l’observatoire. D’une façon générale, on ne note pas de très grande différence entre les populations ni en quantité ni en structure. Ce n’est pas tant la nature des colonies qui fait la différence des ruchers que l’équilibre entre ce que font les abeilles et la ressource disponible.
la charge en varroas. Très classiquement, la charge en varroa augmente de façon significative entre le début (ici) et la fin (là) de l’observatoire ; mais elle est sensiblement moins variable en comparaison de ce que nous connaissons de la miellée sur Lavandes par exemple (voir cette information sur l’autre partie du site). Donc, là encore, la charge en varroa ne semble par expliquer la très grande variation des gains de poids entre les ruchers.